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La vie devant soi Romain Gary (émile Ajar)

La vie devant soi

Romain Gary 

Résumé

L'histoire se déroule à Belleville chez une vielle femme Mme Rosa. c'est une ancienne prostituée juive qui a connu Auschwitz. 

Elle garde des enfants en échange de mandats qu'elle reçoit chaque mois. En apprenant ceci, Momo a eu son premier chagrin: p 10 "Au début je ne savais pas que madame Rosa s'occupait de moi juste pour toucher un mandat. [...] J’en ai pleuré toute une nuit c'était mon premier chagrin"

Mais malgré l'amour que Momo a pour Mme Rosa il regrette de ne pas avoir de mère : "il semblait que tout le monde avait une mère sauf moi. J'ai commencé à avoir des crampes d'estomac pour la faire venir"

Mme Rosa a une cachette dans sa cave qu'elle appelle son "trou juif". Momo va une nuit découvrir son secret.

Les mandats ont cessé d’arriver, la santé de Mme Rosa se détériore, Momo a peur qu’elle le laisse a l’assistance sociale mais dans tous les cas Mme Rosa tient trop à Momo pour faire ceci.

Momo va rencontrer Nadine qui lui offre une glace et va lui montrer sa salle de cinéma « la salle à remonter le temps »

Le docteur Katz vient voir la vielle dame et lui dit qu’elle pouvait encore vivre longtemps « comme un légume » si elle allait à l’hôpital.

Un jour, le père de Momo fait apparition. C’est un ancien psychopathe qui veut reprendre son fils. Mme Rosa dit qu’il y a du avoir une erreur et que elle avait du se tromper de religion. Le père s’enfuit de désespoir.

Le docteur Katz veut appeler une ambulance mais Momo l’emmène dans son « trou juif » ou elle va finir sa vie.

Momo est resté trois semaines à coté du cadavre à la maquiller et la parfumer comme elle le faisait souvent.

A la fin du roman, Nadine adopte Momo.

Avis personnel

J’ai beaucoup aimé ce livre très émouvant. La relation entre Momo et Mme Rosa est très touchante. Momo va aller jusqu’au bout pour aider Mme Rosa. Ce livre m’a fait découvrir ce qu’était la vie sans famille vu par les yeux d’un enfant qui a moins d’expérience dans la vie. Ce roman est facile à lire mais touche des sujets grave tels que l’adoption, l’amitié, l’enfance, la prostitution, l’amour, la pauvreté…

Romain Gary s’est bien mis dans la peau d’un enfant pour écrire son roman. Pour ma part il a bien mérité son prix Goncourt reçu pour la deuxième fois. J’apprécie vraiment son style